Philippe LE GOUAILLE (1912-2001)
Philippe LE GOUAILLE (1912-2001)
Portrait de jeune garçon, 1969
Huile sur toile
Signée en bas à droite et datée au verso
33 x 24 cm
Dans son cadre d’origine
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Portrait of a young boy, 1969
Oil on canvas
Signed lower right, dated on verso
33 x 24 cm
In its original frame
Artiste autodidacte, Philippe Le Gouaille naît à Laval en 1912. Ses œuvres, d’une grâce infinie, ont marqué l’art naïf lavallois. L'artiste développe un intérêt particulier pour le dessin dès l’enfance. Il est d’abord employé de banque avant d’être lieutenant pendant la Seconde Guerre mondiale au cours de laquelle il est interné à Nuremberg jusqu’en 1945. C’est au cours de cette longue période d’internement qu’il trouve à s’exprimer via l’art en décorant les lieux de vie des camps, en particulier une chapelle. Après la guerre, il s’exerce à la peinture à l’huile jusqu’à trouver son propre style dans les années 1960-70. Peu soucieux de reproduire la réalité, il réinvente l’ordinaire et suscite l’émotion du spectateur grâce à un jeu de lumière irréelle appelant au rêve. Il demeure un peintre d’une grande minutie animé par un sens aigu du détail.
Collections publiques
Laval, Musée d’art naïf et d’arts singuliers
Exposition monographique
Philippe Le Gouaille, peintures de 1951 à 1986, Laval, Musée du vieux-château (MANAS), 1986
Bibliographie
Charles Schaettel, Philippe Le Gouaille, peintures de 1951 à 1986, cat. expo. Laval, Musée du vieux-château (MANAS), éditions Ville de Laval, 1986
A self-taught artist, Philippe Le Gouaille was born in Laval in 1912. His infinitely graceful works have left their mark on naïve art in Laval. The artist developed a particular interest in drawing in childhood. He began his career as a bank clerk before becoming a lieutenant during the Second World War, during which he was interned in Nuremberg until 1945. It was during this long period of internment that he found expression through art, decorating the living quarters of the camps, in particular a chapel. After the war, he practiced oil painting until he found his own style in the 1960s-70s. Unconcerned with reproducing reality, he reinvents the ordinary, arousing the viewer's emotion with a play of unreal light that evokes dreams. He remains a painter of great meticulousness, driven by a keen sense of detail.