Georges ADILON (1928-2009)
Georges ADILON (1928-2009)
Les Graniers, lumière dorée, années 1960
Huile sur papier contrecollé sur toile
Signé en bas à droite ; titré au verso
33 x 57 cm
baguettes d’origine
-
Les Graniers, golden light, 1960s
Oil on paper pasted on canvas
Signed lower right ; titled on the reverse side
33 x 57 cm
original frame
Artiste plasticien et architecte actif en Rhône-Alpes, Georges Adilon intègre l’École des Beaux-Arts de Lyon en 1945 où il se forme à la peinture et au dessin. En 1954, il obtient le prix de l’Union Méditerranéenne des Arts Modernes fondée par Henri Matisse et Pierre Bonnard quelques années auparavant dans le but de promouvoir la scène artistique émergente. Georges Adilon participe à plusieurs expositions collectives où ses oeuvres côtoient celles de grands noms de l’école lyonnaise tels que Jean Fusaro et Jacques Truphémus avec qui il se lie d’amitié. À l’issue de la première exposition personnelle qui lui est consacrée en 1957 à Paris, l’artiste reçoit le Prix Othon Friesz.
Au tournant des années 1960, Georges Adilon s’intéresse à l’architecture. Il conçoit ses premiers projets faisant la part belle au béton brut et à la lumière. Tout en poursuivant son activité de peintre, il réalise jusque dans les années 1990 plusieurs habitations individuelles. Il est particulièrement connu en Rhône-Alpes pour sa singulière extension de l’Externat Sainte-Marie sur la colline de Fourvière et à la Verpillière (1964).
Georges Adilon opère une synthèse personnelle de différentes formes d’expression plastique. Dans sa quête de lumière, les préoccupations de l’architecte rejoignent celles du peintre. En effet, ses travaux émanent d’une réflexion commune et se nourrissent de son obsession de la lumière. Une approche impressionniste du paysage se dégage de ses toiles des années 1960. Rigoureuse et lyrique, la peinture de Georges Adilon traque la lumière enveloppante du Sud de la France.
L’huile que nous proposons appartient à cette période. Elle frôle l’abstraction et seul le titre la rattache à un paysage précis : la plage des Graniers à Saint-Tropez où l’artiste aime séjourner chez son ami le peintre Henri Lachièze-Rey. Le motif est baigné de lumière et flotte dans un espace coloré que structurent des empâtements quasi géométriques. La lumière traduira la marque de l’artiste jusque dans les années 1970 où il abandonnera définitivement la figuration pour un art abstrait tendant vers l’essence du motif de forme ovale.
Collections publiques
Lyon, Musée des Beaux-Arts
Lyon, Musée d’art contemporain
Principales expositions
Artistes lyonnais, Paris, Musée d’art moderne de la ville, 1967
Daniel Buren / Georges Adilon, Villeurbanne, Galerie Georges Verney-Carron, 1991
Georges Adilon, Lyon, Musée d’art contemporain, 2010
Georges Adilon, Lyon, Musée des Beaux-Arts, 2015
* Cette oeuvre est vendue en l’état, sa nature de bien d’occasion emporte l’acceptation de l’acheteur quant à la possibilité qu’elle puisse comporter des marques d’usage, d’usure, de fragilité, d’ancienneté ou de restauration dues au passage du temps.