Charles LAPICQUE (1898-1988)

Charles LAPICQUE (1898-1988)

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Le Couple, 1947

Plume et encre bleue sur papier

Signé et daté “47” en bas à droite

Dimensions de l’oeuvre : 27 x 21 cm

Dimensions du cadre : 30 x 24 cm

Vendu
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En 1919, Charles Lapicque entreprend des études d’ingénieur et intègre l’École centrale des arts et manufactures de Paris. Il peint dès 1920 ses premiers paysages, dont déjà de nombreuses marines. Soutenu par la galeriste Jeanne Bucher, il abandonne sa carrière d’ingénieur en 1928 et commence à exposer dès l’année suivante. Jusqu’en 1943, il travaillera sur l’optique et la perception des couleurs qu’il mettra en pratique dans ses oeuvres.

Attaché à la figuration à une époque où l’abstraction devient le courant dominant, il effectuera néanmoins quelques incursions dans la non figuration. Sa production plastique se caractérise par des aplats de couleurs pures, saturées et dissonantes, ainsi que par une multiplication des perspectives. Artiste et scientifique, il met au point en 1939 le système de la grille bleue et rouge : ce style nouveau ouvre la voie à la figuration narrative (Bernard Rancillac, Robert Combas) mais aussi au paysage abstrait qui se développe après guerre. En renouvelant les modes de représentation de l’espace, Charles Lapicque inspire fortement les artistes de l’exposition Vingt jeunes peintres de tradition française, qui se tient en 1941 à la galerie Braun, tels que Jean Bazaine ou Nicolas de Staël. La représentation du geste, héritée de l’écriture automatique des surréalistes, est également présente dans sa production. En effet, dès les années 1940, il incorpore à ses marines des entrelacs colorés tout à fait caractéristiques.

En synthétisant et en renouvelant les théories plastiques de la première moitié du XXe siècle, Charles Lapicque s’est imposé comme un des grands tenants de l’histoire de l’art de cette période.

L’oeuvre que nous présentons est un dessin datant de 1947, décennie marquée par la mise en application de ses recherches scientifiques par Charles Lapicque. On relève un enchevêtrement des formes a priori abstraites qui restent identifiables par le titre que l’artiste attribue à son oeuvre. On y retrouve la souplesse du trait et l’équilibre de la composition auxquels il ne saurait déroger.

 
Sans titre, 1946, encre noire sur papier, collection particulière

Sans titre, 1946, encre noire sur papier, collection particulière.

 

Collections publiques

Paris, Musée national d’art moderne - Centre Pompidou

Dijon, Musée des Beaux-Arts

Quimper, Musée des Beaux-Arts

Besançon, Musée des Beaux-Arts et d’archéologie

Principales expositions personnelles

Paris, Galerie Jeanne Bucher, 1929

Paris, Galerie Louis Carré, 1947 et 1989

Rétrospective Charles Lapicque, Nantes, Musée d’arts, 1960

Berne, Kunsthalle, 1962

Paris, Musée national d’art moderne-Centre Pompidou, 1978

Principales expositions collectives

Bazaine, Estève, Lapicque, Paris, Galerie Louis Carré, 1945

L’art de la reconstruction, Paris, Musée Picasso, 1946

Tendances actuelles de l’Ecole de Paris, Berne, Kunsthalle, 1952

Paris-Paris, 1937-1957, Paris, Musée national d’art moderne - Centre Pompidou, 1981

Les années 50, Paris, Musée national d’art moderne - Centre Pompidou, 1988

L’art en guerre, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, 2012

Bibliographie choisie

Jean Lescure, Lapicque, Paris, Editions Galanis, 1956

Charles Estienne, Dessins de Lapicque, La figure, Tome I, Paris, Éditions Galanis, 1959

Jean Guichard-Meili, Dessins de Lapicque, Les chevaux, Tome II, Paris, Éditions Galanis, 1962

Bernard Balanci et Elmina Auger, Charles Lapicque : Catalogue raisonné de l'œuvre peint et de la sculpture, Paris, Éditions Mayer, 1972

Bernard Balanci, Georges Blache et Elmina Auger, Catalogue raisonné des estampes, Paris, Les Editions de l'Amateur, 1981

Autres oeuvres en vente

 
 
 

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