Maurice MIOT dit "Melito" (1920-1994)
Maurice MIOT dit "Melito" (1920-1994)
Fenêtre ouverte, 1950
Crayon sur papier
Signé “Melito” et daté “50” en bas à droite
35 x 25 cm
Cadre 50 x 40 cm
Vendu dans son cadre d’origine comportant quelques marques d’usage
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Open window, 1950
Pencil on paper
Signed "Melito" and dated "50" lower right
35 x 25 cm
Frame 50 x 40 cm
Sold in its original frame with a few signs of use.
Fils d’un serrurier d’art originaire de l’Aube, Maurice Miot (qui peint sous le pseudonyme Melito) suit des cours de mathématiques supérieures et de dessin industriel à Reims de 1934 à 1937 avant de s’installer à Neuilly-sur-Seine au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. D’abord peintre figuratif, il découvre le surréalisme à Paris et évolue rapidement vers l’abstraction géométrique.
En 1946, il participe pour la première fois au Salon de l’Union des Arts Plastiques qui se tient au Musée d’Art moderne de la ville de Paris. Durant toute sa vie, Melito expose dans de nombreux salons et galeries en France et à l’étranger : Salon des Réalités Nouvelles, Salon des Surindépendants, Galerie Bellechasse (Paris), Galerie de l’Université (Paris), etc. Il est en outre membres des groupes “Structure”, “Espace” et “Artistes associés” où il interagit avec d’autres artistes partageant une même vision de l’esthétique basée sur la forme géométrique. Il fréquente des artistes tels que Marcel Gromaire ou Jean Cocteau et se lie d’amitié avec Marcelle Cahn et Sonia Delaunay.
Melito se plaisait à dire qu’il souhaitait exprimer, à travers son art, “la réalité vraie, la réalité intérieure, celle de l’âme”, précisant : “Je ne suis ni pour une imitation de la nature, ni pour une figuration réaliste, ni cependant pour une abstraction totale, mais je cherche à traduire des choses sensitives.” Particulièrement sensible aux tensions qui se dégagent des formes linéaires, Melito crée un langage inventif et singulier mêlant idéogrammes et symboles dont l’apparente simplicité dissimule des arrangements pensés pour toucher le spectateur dans son for intérieur. Il recourt à une gamme chromatique chaude et brillante qui se superpose à son trait de dessinateur et ce via diverses techniques : huiles sur toile et sur panneau, gouaches sur papier, collages, techniques mixtes ou encore cartons de tapisseries. Le critique d’art Robert Vrinat disait de Melito : “ (Il) crée des équivalents plastiques à base de lignes, de formes simples le plus souvent rectilinéaires, de rythmes presque musicaux, et dans cette sévérité, sait introduire l’étincelle d’une poésie fine et souple, et maintenir le sens de la vie.”.
Expositions
Paris, Musée d’art moderne de la ville
Paris, Salon des Réalités Nouvelles
Son of a locksmith from the Aube region, Maurice Miot (who paints under the pseudonym Melito) studied higher mathematics and industrial design in Reims from 1934 to 1937, before moving to Neuilly-sur-Seine in the aftermath of the Second World War. Initially a figurative painter, he discovered Surrealism in Paris and quickly moved towards geometric abstraction.
In 1946, he participated for the first time in the Salon de l'Union des Arts Plastiques, held at the Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. Throughout his life, Melito exhibited in numerous salons and galleries in France and abroad: Salon des Réalités Nouvelles, Salon des Surindépendants, Galerie Bellechasse (Paris), Galerie de l'Université (Paris), etc. He is also a member of the "Structure", "Espace" and "Artistes associés" groups, where he interacts with other artists sharing a vision of aesthetics based on geometric form. He frequented artists such as Marcel Gromaire and Jean Cocteau, and befriended Marcelle Cahn and Sonia Delaunay.
Melito liked to say that he wanted to express, through his art, "the true reality, the inner reality, that of the soul", specifying: "I am neither for an imitation of nature, nor for realistic figuration, nor yet for total abstraction, but I seek to translate sensory things." Particularly sensitive to the tensions that emerge from linear forms, Melito creates an inventive and singular language mixing ideograms and symbols, whose apparent simplicity conceals arrangements designed to touch the viewer's innermost being. He uses a warm, brilliant chromatic range superimposed on his draughtsman's line in a variety of techniques: oils on canvas and panel, gouache on paper, collage, mixed media and tapestry cartoons. Art critic Robert Vrinat once said of Melito: "(He) creates plastic equivalents based on lines, simple forms, most often rectilinear, almost musical rhythms, and in this severity, knows how to introduce the sparkle of a fine, supple poetry, and maintain the sense of life".
* Cette oeuvre est vendue en l’état, sa nature de bien d’occasion emporte l’acceptation de l’acheteur quant à la possibilité qu’elle puisse comporter des marques d’usage, d’usure, de fragilité, d’ancienneté ou de restauration dues au passage du temps.