Alfred DEHODENCQ (1822-1882)
Alfred DEHODENCQ (1822-1882)
Étude de main ; préparatoire au tableau Épouse juive au Maroc, 1867
Crayon sur papier
15,5 x 17,5 cm
Cadre : 30 x 30 cm
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Study of a hand; preparatory to the painting Jewish Bride in Morocco, 1867
Pencil on paper
15.5 x 17.5 cm
Frame : 30 x 30 cm
Peintre orientaliste, Alfred Dehodencq intègre l’École des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Léon Cogniet dont il sera l’élève favori. Il admire les artistes romantiques et voue un culte particulier aux peintres Théodore Géricault et Eugène Delacroix. Au lendemain de la Révolution de 1848, il rejoint l’Espagne puis se rend au Maroc. Ce séjour sera pour lui une révélation qui marquera profondément son oeuvre.
Saisi par les couleurs et la lumière ambiante, il s’avère très inspiré par le spectacle qui s’offre à lui : marchés animés, processions, combats de taureaux, bohémiens. Talentueux coloriste, il retranscrit avec frénésie l’éclat des scènes orientales avec un sens réaliste des physionomies et des costumes. Auteur de scènes de genre, il consacre nombre de ses peintures à la représentation des traditions de la société juive nord-africaine. Face à ces beautés nouvelles, il multiplie les études, tantôt superbes de mouvement et pleines de verve, donnant les grands axes de la composition, tantôt plus apaisées, modelant avec précision les détails des figures. En effet, Alfred Dehodencq n’est pas seulement un remarquable peintre, il est aussi un dessinateur de premier ordre. Théodore de Banville disait de lui : “il a le sens du dessin expressif”. Ses feuilles sont conservées dans plusieurs musées à travers le monde (France, Espagne, États-Unis, Algérie).
L’étude de main que nous proposons est préparatoire à une huile sur toile orientaliste réalisée en 1867 et conservée au Musée des Beaux-Arts de Reims : Épouse juive au Maroc. Il s’agit d’une étude de la main gauche de la jeune femme, mettant en évidence son alliance. Elle est représentée le jour de ses noces, vêtue d’un riche costume traditionnel rouge et or et parée de lourds bijoux.
Collections publiques
Paris, Musée du Louvre
Paris, Musée d’Orsay
Lyon, Musée des Beaux-Arts
Dijon, Musée Magnin
Lille, Palais des Beaux-Arts
Bordeaux, Musée des Beaux-Arts
Washington DC, National Gallery
Principale exposition personnelle
Rétrospective Alfred Dehodencq, Paris, Salon des Peintres Orientalistes, 1895
Alfred Dehodencq, an orientalist painter, started his courses at the Ecole des Beaux-Arts of Paris in the workshop of Léon Cogniet. He will become the favorite student of the master. He admires romantic artists and in particular the painters Théodore Géricault and Eugène Delacroix. After the Revolution of 1848, Alfred Dehodencq travels to Spain and then goes to Morocco. He will live this journey as a revelation that will deeply impact his work.
Touched by colors and ambient light, he turns out to be very inspired by what he sees: flea markets, processions, bullfights, and bohemians. As a talented colorist, he expresses with frenzy the sparkle of orientalist scenes with a realistic sense of physiognomies and costumes. As he is also an author of genre scenes, a number of his paintings represent traditions of Jewish north-African society. In front of these new beauties, he realizes many sketches, sometimes full of movement, framing the composition, sometimes simpler, modeling figures with detail. Indeed, Alfred Dehodencq is not only a remarkable painter but also a sophisticated draftsman.
Théodore de Banville said, “He has the sense of expressive drawing”. His drawings are now kept in several museum collections across the world (France, Spain, USA, Algeria).
The hand’s study that we display is preparatory to an orientalist oil on canvas realized in 1867 and currently kept in the Reims Museum of Fine Arts: Jewish Spouse in Morocco. This is a study of the young woman’s left hand, showing his wedding ring. She is represented on her wedding’s day, dressed with a rich traditional red and golden costume and wearing heavy jewels.
* Cette oeuvre est vendue en l’état, sa nature de bien d’occasion emporte l’acceptation de l’acheteur quant à la possibilité qu’elle puisse comporter des marques d’usage, d’usure, de fragilité, d’ancienneté ou de restauration dues au passage du temps.