Lydia RADDA (1891-1967)

Lydia RADDA (1891-1967)

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Nu féminin, 1925

Fusain sur papier cartonné

Signé et daté en bas à droite

Dimensions de l’oeuvre : 42,5 x 26,5 cm

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Female Nude, 1925

Charcoal on cardboard

Signed and dated lower right

Dimensions of the work : 42,5 x 26,5 cm

Vendu
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Artiste peintre née à Corbeil-Essonnes en 1891, Julie Florent est active à Paris au début du XXe siècle dans le quartier du Montparnasse sous le nom de Lydia Radda. Autodidacte, elle confie avoir été amenée à la peinture par la féerie des vitraux des églises. Elle occupe un petit atelier de la rue Notre-Dame-des-Champs où elle vit humblement. Celle qui se voit taxée de sauvage y demeure presque calfeutrée, se tenant volontiers à l’écart des coteries artistiques et littéraires. Elle y travaille obstinément et s’en échappe lorsqu’une occasion de rejoindre la Méditerranée se présente.

La jeune artiste participe au Salon des Indépendants, au Salon d’Automne dès 1924 ainsi qu’au Salon des Tuileries. Plusieurs galeries parisiennes lui consacrent en outre des expositions telles que la galerie Charles-Auguste Girard, la galerie Granoff ou encore  la galerie Mantelet par Colette Weil où ses œuvres côtoient celles de Tsuguharu Léonard Foujita, de Maurice de Vlaminck, d’Henri de Waroquier ou encore d’André Lhote. 

Lydia Radda s’illustre dans la peinture de nus féminins, de paysages et de natures mortes aux fleurs. Son travail des années 1920 rencontre un vif succès et emballe unanimement les critiques de son temps qui louent une artiste prometteuse dont les progrès sont constants. On évoque une artiste “d’une grace aigüe et charmante”*, à la peinture sensible et nacrée, “ignorante de tout académisme”**. Louis Vauxcelles écrit que l’art de Lydia Radda : “plaît comme un fruit à la chair dorée, à la pulpe juteuse. Il est fait de spontanéité, de passion et aussi de scrupules”. Quant à André Salmon : “Radda bâtit des villes et des jardins de songe, où s’assemblent toutes les images du rêve, mais lavés enfin des mauvais enchantements de la nuit.”


* Comoedia, mai 1928, n°5604, p.2 / ** Beaux-Arts, 1926, n°20

 

ill.1 Lydia Radda, Nu féminin, huile sur toile, collection particulière / ill.2 Lydia Radda, Rue de Montmartre, 1957, huile sur toile, Utrecht, Centraal Museum.

 

Collections publiques

Grenoble, Musée des Beaux-Arts

Utrecht, Centraal Museum

Painter born in Corbeil-Essonnes in 1891, Julie Florent was active in Paris at the beginning of the 20th century in the Montparnasse district under the name Lydia Radda. Self-taught, she confides that she was brought to painting by the enchantment of stained glass windows in churches. She occupies a small studio in the rue Notre-Dame-des-Champs where she lives humbly. The one who was accused of being a savage remained almost cloistered there, willingly keeping away from the artistic and literary coteries. She worked there obstinately and escaped when an opportunity to reach the Mediterranean presented itself.

The young artist participated in the Salon des Indépendants, the Salon d'Automne from 1924 and the Salon des Tuileries. Several Parisian galleries devoted exhibitions to her such as the Charles-Auguste Girard Gallery, the Granoff Gallery or the Mantelet Gallery by Colette Weil where her works rubbed shoulders with those of Tsuguharu Léonard Foujita, Maurice de Vlaminck, Henri de Waroquier or André Lhote. Lydia Radda is famous for painting female nudes, landscapes and still lifes with flowers.

Her work of the 1920s was very successful and unanimously impressed the critics of her time who praised her as a promising artist whose progress was constant. One evokes an artist "of an acute and charming grace "*, with a sensitive and pearly painting, "ignorant of any academism "**. Louis Vauxcelles writes that Lydia Radda's art: "pleases like a fruit with golden flesh, with juicy pulp. It is made of spontaneity, passion and also of scruples". As for André Salmon: "Radda builds cities and gardens of dreams, where all the images of the dream come together, but washed at last of the bad enchantments of the night." One of Lydia Radda's Aquariums is quoted in a review by André Warnod that appeared in the magazine Comoedia in November 1928 (n°5778).

 

* Cette oeuvre est vendue en l’état, sa nature de bien d’occasion emporte l’acceptation de l’acheteur quant à la possibilité qu’elle puisse comporter des marques d’usage, d’usure, de fragilité, d’ancienneté ou de restauration dues au passage du temps.