Marie-Thérèse BOURRAT (née en 1938)
Marie-Thérèse BOURRAT (née en 1938)
Le Chapeau, 1970
Crayon, encre de Chine et aquarelle sur papier
Signé et daté “1970” en bas au centre
17 x 25 cm
cadre 30 × 40 cm
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The Hat, 1970
Pencil, black ink and watercolor on paper
Signed and dated “1970” lower center
17 x 25 cm
frame 30 × 40 cm
Autodidacte, Marie-Thérèse Bourrat expose pour la première fois à l’âge de dix-sept ans. Elle reçoit notamment les conseils du peintre Jean Couty ainsi que le soutien du critique d’art lyonnais René Déroudille à partir de la fin des années 1950.
Marie-Thérèse Bourrat sonde l’âme des objets inanimés qui peuplent sa sphère intime jusqu’à la hanter. Au travers de cadrages singuliers, l’artiste peint la solitude, laissant découvrir un univers à huis clos concentrant les émotions de toute une vie. Son hypersensibilité transparaît dans sa peinture qui dénonce les fêlures de l'existence. Son art entretient une étroite dépendance avec son parcours de vie et ce depuis ses plus lointains souvenirs d’enfance, offrant un témoignage brut et bouleversant de ses tourments et obsessions.
L'œuvre que nous proposons s’inscrit dans une série de portraits des années 1970 où des bribes de visages occupent toute la surface de la toile ou du papier, dans un même cadrage resserré.
ill.1 Marie-Thérèse Bourrat, Le Gilet, 1972 / ill.2 Marie-Thérèse Bourrat, Femme à la mantille, 1969 / ill.3 Marie-Thérèse Bourrat, Portraits, 1971. Reproduits dans Marie-Thérèse Bourrat, cat. expo. Lyon, Auditorium Maurice Ravel, 1991
Self-taught, Marie-Thérèse Bourrat exhibited for the first time at the age of seventeen. She received the advice of the painter Jean Couty and the support of the art critic René Déroudille from Lyon in the late 1950s.
Marie-Thérèse Bourrat probes the soul of inanimate objects that populate her intimate sphere to the point of haunting her. Through singular framings, the artist paints solitude, revealing a closed universe concentrating the emotions of a lifetime. Her hypersensitivity is apparent in her painting, which denounces the cracks of existence. His art maintains a close dependence on his life path and this since his most distant childhood memories, offering a raw and moving testimony of his torments and obsessions.