Marie-Thérèse BOURRAT (née en 1938)

Marie-Thérèse BOURRAT (née en 1938)

300,00 €

Nature morte au pot

Crayon sur papier

Signé “MT Bourrat” en bas à gauche

39,5 x 25 cm

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Still life with a pot

Pencil on paper

Signed "MT Bourrat" at the bottom left

39,5 x 25 cm

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Autodidacte, Marie-Thérèse Bourrat expose pour la première fois à l’âge de dix-sept ans. Elle reçoit notamment les conseils du peintre Jean Couty ainsi que le soutien du critique d’art lyonnais René Déroudille à partir de la fin des années 1950. 

Marie-Thérèse Bourrat sonde l’âme des objets inanimés qui peuplent sa sphère intime jusqu’à la hanter. Au travers de cadrages singuliers, l’artiste peint la solitude, laissant découvrir un univers à huis clos concentrant les émotions de toute une vie. Son hypersensibilité transparaît dans sa peinture qui dénonce les fêlures de l'existence. Son art entretient une étroite dépendance avec son parcours de vie et ce depuis ses plus lointains souvenirs d’enfance, offrant un témoignage brut et bouleversant de ses tourments et obsessions. 

L’étude de pot couvert que nous proposons témoigne de l’attention portée par l’artiste aux petits objets renfermant moult souvenirs. Ce dessin semble s’inscrire en lien avec ses tableaux où l’on devine une chambre à coucher et où les quelques objets se reflétant dans le miroir d’une coiffeuse forment de sublimes natures mortes.


 

ill.1 Marie-Thérèse Bourrat, La Chambre, circa 1980, huile sur toile, © Galerie Pascal Laguerre, Lyon. / ill.2 Marie-Thérèse Bourrat, Nature morte, huile sur toile, coll. part. © Bourrat Marie Thérèse. / ill.3 Marie-Thérèse Bourrat, Nu féminin dans la chambre, huile sur toile, coll. part. © Bourrat Marie Thérèse.

 

Self-taught, Marie-Thérèse Bourrat exhibited for the first time at the age of seventeen. She received the advice of the painter Jean Couty and the support of the art critic René Déroudille from Lyon in the late 1950s.

Marie-Thérèse Bourrat probes the soul of inanimate objects that populate her intimate sphere to the point of haunting her. Through singular framings, the artist paints solitude, revealing a closed universe concentrating the emotions of a lifetime. Her hypersensitivity is apparent in her painting, which denounces the cracks of existence. His art maintains a close dependence on his life path and this since his most distant childhood memories, offering a raw and moving testimony of his torments and obsessions.

The study of a covered pot that we propose testifies to the attention paid by the artist to small objects containing many memories. This drawing seems to be linked to his paintings where we can guess a bedroom and where the few objects reflected in the mirror of a dressing table form sublime still lifes.