Andrée HONORÉ (1945-1992)

Andrée HONORÉ (1945-1992)

650,00 €

Sans titre, 1980

Gouache sur papier

Signé et daté “1980” en bas au centre

43 x 31,5 cm

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Untitled, 1980

Gouache on paper

Signed and dated "1980" lower center

43 x 31.5 cm

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Née en 1945 à Tourcoing, Andrée Honoré compte parmi les femmes sculpteurs ayant choisi le bois comme médium principal. Elle occupe un temps un atelier sis passage Ricaut dans le XIIIe arrondissement de Paris où elle côtoie les artistes Jacques Hérold (1901-1987), Edgard Pillet (1912-1996) ou encore Leonardo Delfino (1928-2022).

Le dessin joue un rôle important dans le processus créatif de l’artiste (ill.1&2). Elle dessine d’abord des formes libres au crayon sur papier millimétré avant de les tracer sur des gabarits une fois celles-ci agrandies. Ces formes sont ensuite découpées puis assemblées. L’emploi de contreplaqué de hêtre aux nuances variées en couches successives à la surface sur des sculptures lui permet d’accentuer les volumes de celles-ci (ill.2).

Durant une dizaine d’années, Andrée Honoré se concentre sur les rythmes par la répétition d’une ou plusieurs formes géométriques (ill.1) avant de s’orienter vers la courbe, célébrant alors la plénitude des rondeurs corporelles et l’enchevêtrement des tissus organiques. Dès 1987, elle abandonne la figuration allusive et amorce un retour à la géométrie de ses débuts. Le bois n’est plus apparent mais recouvert de résine de couleur sombre. 

L’artiste réalise plusieurs oeuvres monumentales notamment pour l’école normale d’institutrices de Charleville-Mézières (1971) ou encore pour le cimetière communal du Blanc-Mesnil (1992). Son travail a fait l’objet d’une exposition monographique remarquée qui s’est tenue en 1989 à la galerie Michèle Broutta à Paris.

Le dessin original à la gouache que nous présentons s'inscrit pleinement en lien avec les préoccupations stylistiques qui occupent l’artiste au début des années 1980. 

 

ill.1 Andrée Honoré, Horses, 1977, gouache sur papier, coll.part.

ill.2 Andrée Honoré, Sans titre, crayon sur papier, coll. part.

 
 

ill.3 Andrée Honoré, Métamorphose, 1980, sculpture en contreplaqué, en dépôt au Consulat Général de France à Londres / ill.4 Andrée Honoré, Sans titre, 1984, sculpture en contreplaqué, coll. part. / ill.5 Andrée Honoré, Sans titre, 1985, deux sculptures en contreplaqué, coll. part.

 
 

Bibliographie

Dominique Dalemont, 50 sculpteurs choisissent le bois, Paris, Somogy, 1998, pp. 130-133.

Claude Chouteau, Jean-Luc Epivent, Exposition Le Blanc-Mesnil, 1992 - Andrée Honoré, cat. expo., Paris, 1992.

Expositions monographiques

Paris, Galerie Michèle Broutta, 1989

Blanc-Mesnil, Chateau d’eau, avril 1992

Born in 1945 in Tourcoing, Andrée Honoré is one of the women sculptors who have chosen wood as their main medium. For a time, she had a studio in the Passage Ricaut in the 13th arrondissement of Paris, where she worked alongside the artists Jacques Hérold (1901-1987), Edgard Pillet (1912-1996) and Leonardo Delfino (1928-2022).

Drawing played an important role in the artist's creative process (ill.1&2). She began by drawing free-form shapes in pencil on graph paper, before tracing them on templates once they had been enlarged. These shapes are then cut out and assembled. The use of beech plywood in various shades in successive layers on the surface of his sculptures enables him to accentuate their volumes (ill.2).

For ten years or so, Andrée Honoré concentrated on rhythm through the repetition of one or more geometric forms (ill.1) before turning to curves, celebrating the fullness of the body's curves and the intertwining of organic tissues. From 1987, she abandoned allusive figuration and began a return to the geometry of her beginnings. The wood is no longer visible, but covered in dark-coloured resin.

The artist created several monumental works, notably for the teacher training college in Charleville-Mézières (1971) and the municipal cemetery in Le Blanc-Mesnil (1992). His work was the subject of an acclaimed solo exhibition held in 1989 at the Michèle Broutta gallery in Paris.

The original gouache drawing we are presenting is fully in line with the stylistic preoccupations that occupied the artist in the early 1980s.